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Article récent dans la nouvelle république concernant Mr Claude Couet

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"ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas...c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles" (SENEQUE).

"Chaque instant de la petite enfance est lentement gravé dans le marbre.Toute nouvelle sensation,toute nouvelle experience s'approprie avec le temps.L'enfant est comme une oeuvre d'art,il se fonde dans l'amour et la culture, il s'érige avec patience".


Un jour, on demanda au Bouddha :

"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?"

Il répondit :

"Les hommes qui perdent la santé pour gagner de l'argent
et qui, après, dépensent cet argent pour récupérer la santé.
A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le
présent, à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au
présent ni au futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais
mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu


"Soyons le changement que nous voulons pour le monde" Gandhi

dimanche 6 décembre 2009

l'ange bleu message de la présidente Latifa Bennari

Un petit récapitulatif
Je suis Latifa Bennari. En 1998, j’ai fondé l’association L’Ange Bleu, Association Nationale de Prévention et d’Information Concernant la Pédophilie. Ce fut l’aboutissement logique d’une action que je menais à titre individuel depuis trente ans. Petite fille, j’ai été victime de viols et d’agression sexuelles à répétition, par un employé de mon père. C’est dans cette expérience malheureuse, que j’ai puisé l’énergie qui m’anime depuis lors dans ce qui est devenu le combat de ma vie.

L’action menée par l’Ange Bleu poursuit comme but principal la protection des enfants contre la maltraitance sexuelle. De manière plus générale, cependant, il s’agit d’apporter une aide à toutes les personnes qui souffrent, en rapport avec une situation de maltraitance pédosexuelle ou de pédophilie :

En premier lieu, les victimes, ainsi que leurs proches. Mais, comme je suis pionnière dans l’aide que j'apporte aux pédophiles qui prennent contact avec moi, il ne faudrait pas croire que cela représente la totalité de mon activité, ni même la majorité. En réalité, il est bien plus fréquent que je vienne en aide à des anciennes victimes de maltraitance sexuelle ou à leurs proches, qui souvent ne savent pas comment aider ces victimes. Souvent, j'accompagne aussi les familles dans des démarches judiciaires : analyse des situations, de leur contexte, évaluation du risque de récidive de l'auteur. J'aide les proches à faire la part des choses ainsi qu'à peser le pour et le contre entre la sanction à appliquer à l'auteur et l'aide à lui apporter.

Bien qu’il soit de bonne foi, un pédophile ne peut pas anticiper le développement psychosexuel et affectif de l’enfant, ni quel type de rapport il aura avec ses futurs partenaires sexuels.

Dans le cas de relations sexuelles sans violence, il est en fait impossible de prévoir avec certitude les réactions futures de l’enfant.

Les risques inhérents aux relations sexuelles entre enfants et adultes, même si elles ne débouchent pas nécessairement sur la souffrance du futur adulte, sont trop importants pour qu’on puisse tolérer ces relations.

Un enfant peut aimer avoir des relations sexuelles précoces avec des adultes, comme il peut aimer être grisé par la vitesse ou la sensation liée à des activités plus ou moins risquées. Il n’en a pas le besoin. S’il ne lui arrive rien, tant mieux ! Mais il est de la responsabilité des adultes, pédophiles ou non, de ne pas l’exposer à des situations dangereuses.

Le danger inhérent à toutes les relations sexuelles entre adultes et enfants, même en l’absence de violence ou de contrainte, justifie que toutes les formes de relations sexuelles entre adultes et enfants soient interdites au titre de la protection des enfants et considérées comme relevant de la maltraitance sexuelle.

L'aide aux victimes représente la plus grande part de mon activité. Cela dit, ce n'est pas ce qui fait l'originalité de mon association comparé à d’autres associations : en effet, cela, d'autres le font également. Là où L'Ange Bleu se distingue, c'est dans l'aide apportée aux pédophiles qui entrent en contact avec l'association. La prévention du passage à l’acte ou de la récidive chez les pédophiles ou les délinquants sexuels déjà condamnés. Celle-ci n’a de sens pour moi qu’en acceptant d’aider ces personnes

Donc, le second pôle de mon approche, et qui paraît étrange voire scandaleux pour certains, c’est l’aide des pédophiles qui en manifestent le besoin. Cela concerne les personnes susceptibles de passer à l’acte pour des relations ou attouchements sexuels avec des enfants : en majorité des pédophiles -cela dit, il faut savoir que beaucoup d’auteurs de maltraitance sexuelle sur enfants ne sont pas pédophiles.

Je dirai d’emblée ceci : dans le cadre d’une prévention efficace de la maltraitance sexuelle sur enfants, il m’apparaît beaucoup plus pertinent d’apporter une aide et une écoute à certains pédophiles afin de les soutenir dans le choix de l’abstinence, plutôt que de continuer à stigmatiser une catégorie dans son ensemble, sans même comprendre le phénomène.

Les mots sont importants. Ce sont non seulement les outils de la communication mais aussi les outils de la pensée. Afin de lever d’emblée le malentendu principal, je voudrais d’ores et déjà insister sur le vrai sens des termes « pédophilie » et « pédophile ». Ce sens nous est donné par un simple dictionnaire, que viennent éventuellement compléter les manuels de psychiatrie.

Je cite : La pédophilie désigne l’attirance sexuelle pour les enfants (avant la puberté, soit en moyenne avant l’âge de 13 ans) lorsque que cette attirance est récurrente, relativement stable et fixée.

Un pédophile est donc quelqu’un attiré sexuellement par les enfants. Mais il n’est pas nécessairement passé à l’acte. « Pédophile » n’est donc pas synonyme de « violeur d’enfants », comme on le pense souvent.

J’insiste. Ce ne sont pas ses actes qui définissent le pédophile mais une attirance qu’il éprouve. En toute logique, à côté de pédophiles qui passent à l’acte, il y a des pédophiles qui ne sont pas passés à l’acte. Certains par peur ou par manque d’occasions, mais d’autres aussi par choix.

La réponse médicale (psychiatrie et médication) est insuffisante. La réponse thérapeutique également. Elles peuvent être utiles certes, voire indispensables. Mais on ne peut pas obliger les gens à se soigner, surtout lorsqu’ils estiment ne pas en avoir besoin (à tort ou à raison). En tout cas, ce n’est pas « d’être soigné » qu’ont d’abord et avant tout besoin les pédophiles qui me contactent, mais bien de trouver quelqu’un à qui se confier. Force est hélas de constater que le monde médical leur refuse souvent cette écoute.

Sachez qu’en France du moins, beaucoup de psychiatres ou de thérapeutes se refusent à prendre en charge les pédophiles qui se présentent à eux, en particulier lorsqu’ils ne sont pas passés à l’acte. Faut-il qu’ils aient été condamnés ? On nage en pleine absurdité !

Il y aurait hélas beaucoup à dire sur l’attitude scandaleuse et anti-thérapeutique de beaucoup de psychiatres, psychologues et psychothérapeutes en France.

Heureusement, d’autres partagent mon approche. Leur nombre semble malheureusement très insuffisant pour l’instant.

En France, on a beaucoup parlé de l’importance de la prévention. Mais de quelle prévention ? Qui dit « prévention » dit normalement « information ». Or, l’information en France a jusqu’à présent été d’une qualité déplorable concernant la pédophilie et les pédophiles. Et on a limité la prévention à celle de la récidive.

Or, prévenir la récidive, qu’est-ce que c’est ? Si on se limite à cette approche, cela revient à attendre que des pédophiles commettent des infractions sexuelles ; à attendre que certaines seulement de ces infractions soient signalées à la police, de sorte à pouvoir procéder à l’arrestation puis à la condamnation des auteurs, qui pourra les obliger alors à suivre un traitement. Peut-on décemment se satisfaire d’un tel programme minimaliste ? Ce serait à la fois aberrant et scandaleux ! Pourtant c’est ce que nous faisons En France. La prévention n’y est qu’un vain mot, un discours rassurant en complet décalage avec la réalité.

Une réelle prévention doit aller bien au-delà. Il faut agir en amont. Dans la mesure où les attirances sexuelles pour les enfants se développent généralement très tôt, souvent dès l’adolescence, il m’a semblé depuis longtemps important de s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour prévenir les premiers passages à l’acte.

Contrairement à l’opinion répandue, tous les pédophiles ne sont pas nécessairement des pervers violents ou manipulateurs, même lorsqu’ils sont passés à l’acte, et beaucoup de ces passages à l’acte font suite à des dérapages dus à une perte de contrôle.

En effet, de nombreux pédophiles se sont enfermés dans une solitude croissante et souffrent de ne pouvoir s’ouvrir de leurs attirances auprès de leur entourage. Leur détresse va souvent en augmentant au fil des ans et peut mener certains à des passages à l’acte non contrôlés, après des années d’abstinence sexuelle. Combien de ces passages à l’acte auraient-ils pu être évités si parmi ces gens ceux qui en ressentent le besoin avaient pu trouver une écoute et un soutien adaptés à leur situation ?

Ainsi, l’un des buts de l’association L’Ange Bleu est d’aider les pédophiles à vivre leurs attirances d’une manière responsable et respectueuse des enfants, c’est-à-dire sans passage à l’acte. J’ai appelé « pédophiles abstinents » ceux qui justement ont fait le choix assumé d’éviter ce passage à l’acte.

Oui, j’affirme que les pédophiles ont besoin d’aide. Ceux du moins qui s’interdisent le passage à l’acte, quelles qu’en soient les raisons - car je ne prétends pas les aider tous. Ni apporter de solution miracle, d’ailleurs. Les garanties à 100 % et le risque zéro n’existent pas. Mais il faut composer avec la part d’incertitude du réel.

Une chose est sûre : un pédophile en souffrance livré à lui-même est plus dangereux (à la fois pour les autres et pour lui-même) qu’un pédophile auquel on vient en aide. Refuser son aide à quelqu’un qui en a besoin, le rejeter, c’est augmenter sa souffrance. Je doute que ce soit ce qui protégera le mieux les enfants.

Ma profession de foi : cet aspect de la prévention est un volet essentiel qui permettra l’évitement de bien des souffrances dangereuses et inutiles.

Un pédophile est d’abord un être humain. C’est comme tel qu’il devrait être reconnu. Et jouir des mêmes droits fondamentaux que tout un chacun : le droit à un traitement équitable, le droit à la parole, le droit d’être entendu, le droit au respect...

La stigmatisation aveugle et systématique dont sont victimes les pédophiles est inutile à la protection de l’enfance. Pire, elle la dessert.

Si on veut permettre aux pédophiles de voir plus clair en eux, alors commençons par respecter ceux qui s’efforcent de ne pas ou de ne plus nuire aux enfants, et aidons-les au lieu de les traîner dans la boue.

Les aider ? Soit, mais comment ? Et qui pourrait s’en charger ?

Qui ? Je dirais : potentiellement, chacun. Après tout, un pédophile peut être n’importe qui : ce peut être votre collègue, votre meilleur ami, votre cousin, votre frère, votre compagnon... S’il en vient à se confier à vous et à demander votre aide, que ferez-vous ?

« Mais je ne suis pas spécialiste dans le domaine de la pédophilie », me direz-vous. « Je ne connais rien à la pédophilie... » Moi non plus, je ne suis pas diplômée. Bien qu'ayant été moi-même victime de maltraitance sexuelle de la part d'un pédophile pendant 9 ans, bien qu'étant déjà venue en aide à plusieurs victimes, lorsque j'ai été amenée à aider un pédophile pour la première fois alors que j'avais à peine 20 ans, je ne connaissais pour ainsi dire rien de la pédophilie. Propulsée dans ce combat, je me suis forgée une carapace de militante. Le terrain s'est avéré pour moi une expérience irremplaçable et incomparable.

Il est certain que les connaissances ne sont pas inutiles, qu’elles peuvent permettre au contraire d’être plus efficace. Toutefois, elles ne sont pas fondamentalement indispensables. Selon moi, ce qui compte avant tout, c’est la capacité à accueillir l’autre, à le respecter et à l’écouter. Car c’est le silence dont souffre le plus un grand nombre de pédophiles -

Le soutien d’un pédophile par son entourage est quelque chose de très important. Seulement, au moins dans un premier temps, beaucoup de pédophiles n’oseront pas se confier à leurs proches, de crainte de les perdre. C’est pourquoi il est important qu’existent des lieux de parole comme celui qu’offre L’Ange Bleu. Pour autant que je sache, mon association hélas est aujourd’hui la seule en France qui propose de l’aide à des pédophiles. J’oriente ceux qui le souhaitent vers des thérapeutes proches de mes conceptions.

Uniquement les pédophiles qui le souhaitent, donc, car je suis convaincue qu’une thérapie contrainte ne sert à rien. Cela dit, le soutien psychologique ne se réduit pas à la psychothérapie : tout être humain a en effet des besoins fondamentaux, que la société actuelle empêche les pédophiles de satisfaire, et je ne parle pas ici de besoins sexuels. Je parle du besoin d’être entendu et compris, d’être accepté tel que l’on est, en tant que personne. Est-il nécessaire d’être thérapeute pour savoir accueillir l’autre et l’accepter ?

Beaucoup de gens considèrent comme un paradoxe le fait pour une ancienne victime de sévices sexuels d’essayer de comprendre les pédophiles et les origines de la pédophilie. Pour moi, toutefois, seuls comptent les résultats.

En matière d’information et de prévention de la maltraitance sexuelle sur mineurs, les médias ont un rôle essentiel à jouer.

Le traitement médiatique des questions des sévices sexuels sur enfants a eu des répercussions positives. Il a pu aider un grand nombre de victimes à prendre la parole et à entreprendre une démarche de reconstruction personnelle. Il a pu sensibiliser les tiers (proches, entourage, professionnels...) et rendre plus aisée et spontanée la démarche du signalement des sévices sexuels. Voilà deux points positifs essentiels.

Malheureusement, les effets négatifs en ont été nombreux. Du côté des victimes d’abord : des souffrances ont pu être réactivées inutilement ; en outre bien des victimes ne se reconnaissent pas dans le portrait-robot, forcément réducteur, de la personne détruite et condamnée à souffrir éternellement - et beaucoup remettent alors en question leur propre normalité.

Et même pour les victimes en grande souffrance : le fait de souligner, et parfois d’exagérer, l’intensité de cette souffrance crée l’impression que le dépassement en est pratiquement impossible. Le message implicite est : « C’est terrible ce que vous souffrez, et vous allez souffrir toujours. » Ce qui est faux dans bien des cas.

En effet, jusqu’alors, dans la sphère publique et depuis l’affaire Dutroux, les pédophiles ont toujours été objets mais jamais sujets de discours.

Toutefois, c’est du côté des pédophiles et de la pédophilie que le travail des médias a été le plus défaillant.

En France, comme je m'y attendais, le procès de Marc Dutroux est l'occasion, une fois de plus, sinon de désinformation, du moins d'un traitement bâclé de l'information. Beaucoup de journalistes français continuent à parler du "pédophile" Dutroux. Paradoxalement, on trouve pourtant de temps à autre le rappel de l'expertise psychiatrique commandée par le juge Langlois durant l'instruction : selon les spécialistes qui l'ont expertisé, Marc Dutroux ne semble pas pédophile, au sens psychiatrique du terme (c'est-à-dire qu'il ne serait pas, de façon générale, attiré sexuellement par les enfants).

Curieusement, cela n'a pas empêché bien des journalistes français de continuer à parler du "pédophile Marc Dutroux". S'estimeraient-ils plus qualifiés que la commission d'experts commandée par le juge Langlois ? Que ce soit par ignorance, par paresse intellectuelle ou par goût du sensationnalisme, certains médias français entretiennent un état de confusion mentale sur le sujet de la pédophilie. Paradoxalement, en raison d'un traitement ici déplorable de l'information, le non pédophile Marc Dutroux est devenu pour la majorité des gens l'archétype même du pédophile.

Je le répète : / Je le rappelle : / Il faut savoir, que la pédophilie désigne en réalité une attirance sexuelle et non des actes. Un pédophile est une personne sexuellement attirée par les enfants, que cette personne soit ou non passé à l'acte. Dutroux n'est apparemment pas pédophile et la majorité des pédophiles ne sont pas des Dutroux.

Le discours médiatique habituel sur les pédophiles, ravivé à l'occasion du procès de Marc Dutroux, provoque de vives réactions de souffrance chez de nombreux pédophiles. Je reçois ainsi quantité de messages de pédophiles exprimant mal-être, souffrance et dépression face à l'incompréhension générale. Ces pédophiles vivent souvent dans la peur et l'angoisse car on les a logés à la même enseigne que le criminel Marc Dutroux, sans doute un des hommes les plus haïs au monde à l'heure actuelle.

Non seulement cette souffrance ne devrait pas avoir lieu d'être mais cette image terriblement négative projetée sur des gens souvent innocents (et en tout cas en rien comparables à Dutroux), cette image négative, dis-je, est génératrice de frustrations et par conséquent de réactions imprévisibles : conduites à risque, tentatives de suicide, passages à l'acte pédosexuel désespérés et incontrôlés.

Les représentations des pédophiles qu’ont à la fois le grand public et les médias sont donc complètement faussées.

Des journalistes ouverts et motivés ont plusieurs fois contacté l’association en vue d’écrire des articles, de réaliser des interviews ou des reportages : c’est alors souvent au niveau de la rédaction que tout se bloque - « impubliable, impensable, trop choquant, à contre-courant ; s’il n’est pas passé à l’acte, ce n’est pas intéressant »...

tout cela entretient l’ignorance et n’aide pas à la réflexion.

Il reste encore à faire un gros travail d’information.

Mon action est axée sur la prévention et non sur la répression. Je tiens aussi à préciser que je ne m'occupe pas vraiment du sujet de la pédopornographie. Déjà, par manque de temps. Ensuite parce que certaines associations en France se sont déjà spécialisées dans la lutte contre la pédopornographie. Enfin parce que je ne me sens pas le courage de visionner ce genre de documents. Lorsque des messages parviennent à L'Ange Bleu pour dénoncer telle ou telle source de pédopornographie, nous orientons ces correspondants vers le site gouvernemental français prévu à cet effet.

J’y contribue à mon échelle. Au-delà de la responsabilité que j’exerce au niveau de la formation d’étudiants, volet « Pédophilie et abus sexuels sur enfants »), de nombreuses demandes de stage me parviennent de diverses écoles et universités, en vue de l’écriture de mémoires concernant la pédophilie et de mon approche de la prévention. Je suis ainsi ravie de pouvoir passer le flambeau à la génération future. Car cette jeunesse incarne l’avenir.

Les besoins exprimés, tant du côté des victimes que de celui des pédophiles abstinents, des détenus ou anciens détenus, ont fini par dépasser les capacités actuelles d’aide et d’accueil de l’association. Malgré les résultats révolutionnaires le manque de moyens ne permet pas à l’association de développer son action.

Il y a une chose que nous ne devrons jamais oublier, que les pédophiles étaient hier des enfants, et certains des enfants d’aujourd’hui seront des pédophiles de demain.

Mon objectif c’est de faire en sorte que ce nombre soit le plus restreint possible en contribuant au soulagement des souffrances.

Compte tenu des appels et des courriers qui me parviennent, je suis convaincue d'avoir apporté, ma modeste contribution au progrès de l’humanité.

Pour conclure, je fais le souhait que des initiatives semblables à la mienne se multiplieront en France et à travers le monde : car la prévention devrait idéalement être l’affaire de tous.

Latifa BENNARI
Voilà, je voulais mettre ce texte pour conclure la conversation de l'autre jour et pour avoir vos réactions et opinions réfléchies et éclairées.
Bonne journée à vous et bonne lecture j'espère.

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