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Article récent dans la nouvelle république concernant Mr Claude Couet

Article récent  dans la nouvelle république concernant Mr Claude Couet
"ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas...c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles" (SENEQUE).

"Chaque instant de la petite enfance est lentement gravé dans le marbre.Toute nouvelle sensation,toute nouvelle experience s'approprie avec le temps.L'enfant est comme une oeuvre d'art,il se fonde dans l'amour et la culture, il s'érige avec patience".


Un jour, on demanda au Bouddha :

"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?"

Il répondit :

"Les hommes qui perdent la santé pour gagner de l'argent
et qui, après, dépensent cet argent pour récupérer la santé.
A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le
présent, à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au
présent ni au futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais
mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu


"Soyons le changement que nous voulons pour le monde" Gandhi

lundi 23 novembre 2009

Alors courages mes chères co-victimes! Battez vous! La liberté est chère à payer mais pas de désespoir... LA JUSTICE REPARE!

Accueil Je porte plainte COURAGE A TOUS ET TOUTES! LA JUSTICE REPARE!
COURAGE A TOUS ET TOUTES! LA JUSTICE REPARE!
Dimanche, 14 Janvier 2007 15:13
JE DEVIENS UNE FEMME !

Qui va lire ce texte ? Je ne sais pas...
J'ai tout simplement envie de crier ma joie ultime, nouvelle, ma libération et de dire à tous , toutes, vous victimes de crimes et de viols comme moi, j'ai envie de dire que OUI! LA JUSTICE REPARE! Enfin bon, pour dire les choses plus clairement...
Voilà presque 5 ans ( et oui, ça fait long, mais c'est le prix à payer pour se reconstruire) que j'ai déposé plainte contre mon tuteur légal qui m'a violé quand j'avais 6 ans...

Que de turbulences... De souffrances épouvantables pendant ces 5 ans... Où j'ai crus parfois mourir, tomber au fond de l'abîme , où j'ai parfois regretter amèrement d'avoir déposé plainte... Comme si ça avait gâché ma vie...

" Tu gâches ta vie" me disait la soeur du violeur à mon sujet... " Tu perds ta jeunesse..."

Toujours dépressive, mal, épouvantée par les souvenirs, devant supporter les insultes, les scènes familiales, les remises en cause...

C'est vrai, quelque part une grande partie de ma jeunesse est passée ....

Je me souviens une fois vers 24 ans ( J'ai 27) avoir dit à une infirmière à mon chevet: " je ne veux plus vivre... J'aurai jamais du déposer plainte... Ma vie est gâchée... Moi qui était si épanouie, à la fac, bourrée d'amis... je me retrouve en dépression sévère..."

Oh mince ( pardonnez je pleure, je suis émue) si j'avais su à l'époque que toutes ces années noires
allaient porter leurs fruits et que j'allais m'en sortir...

C'est vrai oui, ma jeunesse est passée. J'ai déposé plainte quand j'étais une mademoiselle de 23 ans... sans ride ni rien. Aujourd'hui, j'en ai 27 et j'ai des petites ridules qui me font mal au coeur car depuis 5 ans, je ne VIS pas...

Bref, venons en au but...
Avant de déposer plainte devant la justice, j'étais une jeune femme frigide, terrorisée par l'acte sexuel.

Et bien mes chères co-victimes, écoutez ça...
Depuis que mon avocat m'a reçu la semaine dernière en me disant que ça y est, la machine était lançée... La plainte recue... Que la juge attendait les témoignages... Que les flics allaient enquêter, m'entendre, moi, mon entourage, l'accusé...

Je me suis sentie LIBEREE d'une façon assez violente...
Et depuis, j'avoue disons le, tout bêtement, j'ai " envie de faire l'amour"... Oui, pour la première fois de ma vie... la femme interdite en moi-même demande enfin A VIVRE!

Quelle plus belle victoire!
Je me dis que oui, j'ai souffert, que oui, j'ai passé du temps dans les gouffres de l'éphèbe, mais qu'au bout: MA VIE VA ENTIEREMENT CHANGER...

La femme en moi se révèle et demande à vivre... sans cette plainte, je serai restée traumatisée, frigide, seule et aigrie...

Alors courages mes chères co-victimes! Battez vous! La liberté est chère à payer mais pas de désespoir... LA JUSTICE REPARE!
Que valent 5 années de souffrance vis à vis de toute une vie en étant épanouie, femme, libre...

Mieux vaut souffrir un bon coup en étant jeune !
Bon , voilà tout...
Je vais me coucher désormais...
Alors en tout cas... un seul mot, un seul dicton:

Comment survivre ?
En attrapant le taureau par les cornes, même si c'est plein d'années dures à passer. Ne pas lâcher, jamais, penser au futur...

O justice ... Quand tu nous tiens...

Qui sont vraiment les pédophiles ? page 3

Peut-on les guérir ?
En psychiatrie, on n’est jamais sûr de “guérir” personne. On a affaire à de l’humain, pas à des machines qu’il suffit de régler. Mais, incontestablement, les thérapies sont efficaces. Bien sûr, les agressions sur mineurs de types pédophiliques sont les plus récidivantes (autour de 20 %, contre 10 % pour les violeurs de femmes adultes et 5 % pour les pères incestueux). Il n’empêche que 80 % des pédophiles qui ont été incarcérés ne récidivent pas.

Et la thérapie leur permet d’évoluer, de progresser dans leur connaissance d’eux-mêmes, dans leur relation à l’autre, dans la clarification de leur fantasmatique, dans la maîtrise de leurs actes. Ce sont tous ces aspects que l’on évalue pour s’assurer que le sujet a cessé de nuire, qu’à présent il est devenu un homme.

La castration chimique
Une fausse bonne solution

Il s’agit de médicaments antihormones mâles qui inhibent la production de fantasmes et/ou l’érection. « Ils sont essentiellement prescrits aux sujets qui affirment qu’ils ne pourraient pas se contrôler sans ça. Ce qui est faux : tout être humain le peut », assure Roland Coutanceau.

Le contrôle est avant tout un processus mental. S’il ne choisit pas de se contrôler, le pédophile sous médicament peut toujours pénétrer un enfant avec un objet. Bien sûr, le médicament constitue un soulagement, et est parfois nécessaire dans certaines indications, mais il doit toujours être associé à une thérapie relationnelle. « Lorsqu’un prisonnier me demande des pilules pour ne pas recommencer à violer en sortant, c’est de mauvais augure. Cela signifie qu’il se vit lui-même non pas comme un humain responsable de ses actes mais comme une machine incontrôlable. »

Le but de la thérapie relationnelle est alors d’enseigner à cet homme que c’est à lui de se maîtriser et à personne d’autre.

A lire
Il m’aimait de Christophe Tison
Un titre en forme d’alibi pour le récit concis, implacable, d’une enfance abusée. De 8 à 15 ans, Christophe Tison, rédacteur en chef à Canal+, a subi les assauts de Didier, un collègue de son père. Au fil des lignes se dessine le portrait tristement classique du pédophile banal : l’ami de la famille, généreux et sympathique, qui a lui-même subi des sévices. L’individu immature qui clame à qui veut l’entendre qu’il aime les enfants sans que personne, jamais, ne prenne ses mots au sérieux. Un homme qui détruit au motif qu’il aime. Auquel l’enfant s’attache parce qu’il occupe la place laissée vacante par des parents négligents.
(Grasset, 2004)

Vivre après l’inceste : haïr ou pardonner de Roland Coutanceau.
A partir du témoignage d’une victime, l’auteur apporte un éclairage novateur sur la souffrance psychique de celui qui subit l’inceste, sur ce qui conditionne ce drame et sur les aspects sociétaux et culturels d’un tel tabou (Desclée de Brouwer, 2004)

La Pédophilie étude de la Fondation Scelles.
Une synthèse pluridisciplinaire sur l’état de la pédophilie, la personnalité des agresseurs et leur prise en charge (Erès, 2001).

La Fin d’un silence de Latifa Bennari.
Des témoignages d’agresseurs et de leurs proies, par une victime d’abus sexuels (AD2, 2002).

Te laisse pas faire ! de Jocelyne Robert.
Un livre pour aider les enfants à défendre leur intimité et à se protéger des agresseurs potentiels (Editions de l’Homme, 2000).

Qui sont vraiment les pédophiles ? page 2

Comment devient-on pédophile ?
On ne sait pas pourquoi un individu devient pédophile. Les théories à ce sujet sont toutes plus ou moins spéculatives. Mais il y a des pistes récurrentes. On a ainsi pu constater que nombre d’agresseurs (en proportion non négligeable : de 20 à 30 % selon les études) ont été eux-mêmes agressés dans leur enfance. C’est un élément à prendre en compte, mais il n’est ni nécessaire ni suffisant. Ce qui se passe à l’adolescence me paraît plus déterminant. La plupart des agresseurs semblent avoir eu une puberté marquée par l’inhibition et la frustration. Quelque chose a compliqué le passage vers une sexualité adulte, si bien que certains d’entre eux sont restés sur un érotisme prépubère.
En gros, ils continuent de jouer au docteur. Enfin, les pédophiles ont souvent une personnalité dysharmonique, caractérisée par l’instabilité et l’impulsivité. Lorsque ces trois éléments sont réunis (l’agression subie, l’adolescence difficile, la personnalité problématique), le cocktail peut être détonant.

Comment travaillez-vous avec les pédophiles ?
Depuis que notre consultation a été médiatisée, vers 1995, nous recevons des hommes qui viennent de leur plein gré. Ils ont découvert en eux un attrait pour les enfants et ils sont assez responsables pour demander de l’aide afin d’éviter le passage à l’acte. Pour nous, c’est extrêmement intéressant parce que leur cas nous aide à comprendre ce qui manque à ceux qui passent à l’acte. Un pédophile dangereux, ce n’est pas seulement un sujet dont la sexualité est orientée vers les enfants, c’est surtout un individu qui s’autorise à agresser quelqu’un dont il voit bien qu’il n’est pas d’accord.

Le travail thérapeutique doit donc porter sur ces deux aspects. D’une part, on aide le sujet à mieux identifier ses fantasmes. Il y a des pédophiles qui se définissent comme tels, d’autres qui ne savent pas mettre de mots sur ce qu’ils sont. On l’aide aussi à former un jugement sur sa fantasmatique, à comprendre l’origine de son attirance pour les enfants (a-t-il peur d’avoir un partenaire adulte ? d’assumer une homosexualité ?).

D’autre part, au moyen de jeux de rôles ou de témoignages vidéo de victimes, on travaille la relation à l’autre : il s’agit d’apprendre à ne plus fonctionner sous emprise, à accepter que la réponse à sa demande dépende d’autrui, à y voir plus clair dans les désirs que l’on attribue à autrui. La plupart des agresseurs sexuels ont tendance à se faire une fausse idée de ce qui se passe dans la tête de leur proie. Certains s’imaginent que l’enfant est très excité à l’idée de découvrir la sexualité adulte. D’autres se fichent éperdument de ce qu’il peut ressentir. Il faut donc les aider à être plus lucides sur les répercussions de leurs actes.

Souvent, le travail thérapeutique se fait d’abord en groupe. La plupart des pédophiles sont en effet trop centrés sur eux-mêmes pour profiter d’une thérapie individuelle où ils ne feraient que s’appesantir sur leur nombril. En groupe, ils sont obligés de laisser la parole aux autres. Ils profitent des réflexions de ceux qui ont plus de sens critique et de maturité qu’eux. C’est une émulation.

Ne devrait-on pas les soigner plutôt que les incarcérer ?
Les peines encourues par les pédophiles varient de dix-huit mois à cinq ans en correctionnelle (pour les attouchements sans pénétration) et de dix à vingt ans aux assises (pour les viols sur mineurs). Le soin prévu par le jugement ne démarre qu’après la libération, soit plusieurs années après les faits, non par manque de moyens. C’est un choix éthique du législateur qui considère que la privation de liberté est déjà porteuse d’effets.

L’expérience prouve que, pour de nombreux pédophiles, le seul fait d’avoir été puni par la société, d’avoir rencontré l’opprobre et la honte, suffit à empêcher la récidive. Il ne faut pas imaginer les pédophiles comme des malades qui ne pourraient pas s’en sortir sans thérapie. Ce sont surtout des hommes qui s’autorisent le passage à l’acte. Même s’ils ont une personnalité immature et égocentrée, ils sont capables de réfléchir à leur acte et d’en tirer des leçons.

Qui sont vraiment les pédophiles ? page1

La récente inculpation de Michael Jackson et le début du procès de Marc Dutroux ravivent les questions sur les pédophiles. Comment peuvent-ils être capables de tels actes ? Peut-on les soigner ? Le point avec le psychiatre Roland Coutanceau, spécialiste en criminalité sexuelle.

Laurence Lemoine

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Cette interview m'intéresse
..Roland Coutanceau
Psychiatre, il intervient en tant qu’expert-criminologue auprès de plusieurs tribunaux et préside la Ligue française de santé mentale. Il est à l’origine de la création de l’un des premiers pôles de victimologie et de prise en charge des hommes violents, l’AFTVS (Association française de thérapie du traumatisme des violences sexuelles et familiales et de prévention) à La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, et vient de publier “Vivre après l’inceste”, aux éditions Desclée de Brouwer.

Pères incestueux, pédophiles récidivants, violeurs de femmes adultes, Roland Coutanceau connaît tout ce que la Justice intercepte de criminels sexuels et a fait profession de rendre à leur humanité ceux que l’on qualifie de "monstres". A contre-courant des idées reçues, le psychiatre affirme que les pédophiles – pour la plupart – ne sont pas des "malades" et qu’une thérapie peut les aider à ne plus jamais passer à l’acte. Selon lui, leur incarcération est en général une sanction efficace, car 80 % de ceux qui ont effectué leur peine jusqu’au bout ne récidivent pas.

Psychologies : Comment définir la pédophilie ?
Roland Coutanceau : Pour la psychiatrie, la pédophilie est d’abord une réalité du fantasme. Est considéré comme pédophile celui (ou celle) qui éprouve une excitation sexuelle pour un corps d’enfant prépubère. On peut donc être pédophile sans être passé à l’acte. Il existe même des pédophiles qui ne passeront jamais à l’acte parce qu’ils sont suffisamment structurés psychologiquement pour ne pas envisager de le faire.
On peut distinguer trois types de pédophiles : ceux qui ont un attrait exclusif pour les enfants ; ceux qui ont un attrait préférentiel pour eux mais qui peuvent être excités par des adultes ; et enfin, ceux qui ont un attrait secondaire pour les enfants. Chez ces derniers, la sexualité s’organise généralement autour de fantasmes et de partenaires adultes. Mais, dans un contexte exceptionnel de promiscuité, ils peuvent ressentir une attirance pour un enfant.

Ce type de dérapage, dont on se dit souvent qu’il aurait pu être évité et qu’il a peu de chances de se reproduire, confirme l’idée qu’il y a beaucoup plus d’adultes susceptibles d’être excités par des enfants qu’on ne le croit. Quand, à l’occasion d’une fête, on déguise une petite fille en femme, il y a toujours un oncle ou un cousin pour remarquer : “Quand elle sera grande, elle fera des ravages !” Cela montre bien que le cerveau archaïque de l’homme peut vivre la petite fille comme une femme. Voilà pourquoi certains adolescents ou certains hommes immatures, peu épanouis dans leur sexualité, peuvent accidentellement se livrer à des attouchements sur des petites filles alors qu’ils sont habituellement intéressés par des femmes de leur âge. »

Avoir des fantasmes pédophiles, est-ce être un pédophile en puissance ?
Les institutions en charge de l’enfance sont demandeuses de tests pour dépister les pédophiles en puissance. Au mieux, ce que l’on pourrait dépister, c’est la présence de fantasmes pédophiles. Or le fantasme ne crée pas le passage à l’acte. Cette notion est difficile à admettre pour la plupart d’entre nous, parce que les fantasmes pédophiles dérangent et effraient.
Mais on peut établir un parallèle avec l’hétérosexualité adulte : ce n’est pas parce qu’un homme a des fantasmes concernant une femme qu’il va automatiquement se ruer sur elle. Ce qui est dangereux, ce n’est pas l’existence de fantasmes chez un sujet, c’est son immaturité qui fait qu’il s’autorise à agresser autrui, que sa victime soit un homme, une femme ou un enfant.

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(Grasset, 2004)

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